Deux écrans face à face, un seul film : des enfants jouent à « un,deux,trois soleil ».
Le public est au centre de l’installation, entre les deux écrans.
Le plaisir panique de celui qui joue à Un deux trois soleil prend sa source dans la répétition de l’apparaître et du disparaître : Voir, mettre à la lumière du soleil, c’est tenter de fixer, de mettre à distance même si cette tentative est vouée à l’échec, du fait de l’incapacité du regard à tout saisir ; ne pas voir, éclipser son regard, c’est jouer avec le désir d’être aveugle, d’être saisi par l’autre malgré soi.
Une installation de Dominique Robin & Armel Hostiou / Son Romain Le Bras /
Production Collectif QUO